12 juillet 2006 par projet 
« La Couverture Professionnelle Universelle (CPU) assurera les trois éléments majeurs du travail : l’emploi, une garantie de ressources et la promotion professionnelle. Dans ce cadre, nous créerons un droit individuel à la formation tout au long de la vie d’autant plus élevé que la formation initiale aura été courte. Il prendra la forme d’une « carte vitale professionnelle ».
C’est l’une des principales propositions portée par le projet socialiste pour 2007. Alors que de moins en moins de personnes trouvent un emploi en CDI, que l’insécurité devient une donne majeure pour les salariés français, il semble essentiel de trouver les solutions pour mettre en place un véritable parcours sécurisé tout au long de la vie professionnelle.
Le dispositif socialiste s’adresse à ceux qui éprouvent des difficultés pour entrer sur le marché du travail, à ceux qui connaissent une transition entre deux emplois. Il sera bien sûr, en temps venu, discuté avec les partenaires sociaux, mais il entend déjà unifier par le haut la situation des salariés du privé et du public, des grandes entreprises et des PME dans l’accès aux droits sociaux.
Le chômage de longue durée menant à la radiation des listes des Assedic doit cesser de s’étendre. Aujourd’hui, plus d’un million de Français et Françaises vivent avec le RMI. Ce désastreux constat doit être renversé au profit d’une insertion rapide dans le travail.
Voir l’infographie : La précarité de l’emploi en France et la situation du marché du travail des seniors
Publié dans Zoom sur la couverture professionnelle universelle | 3 commentaires »
12 juillet 2006 par projet
« La CGT n’est pas la seule à constater que les salariés sont de moins en moins embauchés à durée indéterminée. Leur contrat de travail a donc un terme beaucoup plus rapide. Ainsi, dans la mesure où ils travaillent de moins en moins longtemps, lorsqu’ils se retrouvent en fin de contrat, leur couverture est moindre. Plus d’un quart des embauches se fait en contrat à durée déterminée. Et ceux qui arrivent aujourd’hui à décrocher un CDI sont en minorité.
Par ailleurs, la formation proposée aux salariés en recherche d’emploi leur est imposée en fonction des secteurs d’activité dans lesquels on trouve de l’offre. Mais personne ne s’est demandé pourquoi ces secteurs ont du mal à recruter. Il s’agit bien évidemment de manques visibles sur les conditions de travail et de salaire. On part du principe qu’à partir du moment où il y a une place, le salarié doit l’accepter sans rien dire.
Enfin, le nombre de Rmistes a considérablement augmenté et les chiffres du chômage sont évidemment loin de la réalité. Les départs à la retraite favorisent déjà la baisse du chômage. De plus, seuls les chômeurs de catégorie 1 sont répertoriés dans les chiffres du chômage. Ainsi, à partir du moment où une personne trouve, ne serait-ce qu’une semaine d’emploi, elle sort de ces chiffres. On peut donc parler de manipulation.
Le cadre professionnel aujourd’hui est incertain, et les règles de droit sont méprisées par les employeurs. Ceux qui ont la chance d’avoir un CDI sont sous pression. En effet, l’employeur baisse, par exemple, le prix des heures supplémentaires, ou demande une productivité accrue. Ainsi, de nombreux salariés tout comme de nombreux chômeurs vivent une situation extrêmement difficile, puisqu’ils sont soumis à la précarité. Les forts taux de temps partiels, par exemple, ne permettent pas de résoudre les problèmes de la vie quotidienne et de pouvoir d’achat. »
Propos recueillis par Fanny Costes
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